Communiqué du 8 Avril 2022 : BEA, Agility et concours.

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Nous avons évoqué le BEA (*) dans les apprentissages en agility dans le document suivant :

https://activites-canines.com/les-apprentissages-en-agility-et-le-bea/

Nous avons aussi évoqué le problème de l’âge de la retraite d’un chien en agility :

https://activites-canines.com/bien-etre-animal-et-agility/

A cela s’ajoute la perception que nous avons d’un chien en souffrance sur un parcours d’agility et plus particulièrement par le juge qui officie.

Il arrive qu’un juge rencontre lors d’un concours, un chien visiblement en difficulté, voire en souffrance pour négocier les obstacles.

Le règlement des juges d’utilisation de la CNEAC (validé par la SCC le 07/12/2020) est très clair à ce propos :

 « 6.1 – Obligations :

 … Veiller au bien-être des chiens (hygiène et sécurité), interdire l’accès aux épreuves à un chien qui ne lui semblerait pas en l’état de participer. 

… S’assurer que le chien présenté n’outrepasse pas sa capacité physique »

Il n’est certes pas simple pour un juge de prendre cette décision, qui plus est, lorsque le conducteur de son côté, brandit un certificat vétérinaire de bonne santé, …

 Ce n’est pas à la Commission de se substituer aux devoirs des juges mais bien aux juges de prendre leurs responsabilités lorsque la situation se présente.

Cette décision d’interdire au chien l’accès aux épreuves se fait pour la journée et pour le week-end lorsque le concours se déroule sur 2 jours (voir plusieurs jours).

Nous voulons également rappeler qu’avant qu’un juge soit amené à prendre de telles décisions (qui ne sont pas toujours bien acceptées), il y a en amont toute une chaîne de responsables :

  • Le licencié qui doit toujours respecter son chien,
  • Le moniteur qui entraîne l’équipe et peut déceler des difficultés et donner des conseils,
  • Le président du club qui fait la demande de licence et a le pouvoir de refuser un engagement à un concours.

Les juges sont les derniers maillons de cette chaîne à pouvoir mesurer la capacité du chien à concourir ou non lorsqu’ils officient…

N’oublions pas non plus l’image positive qu’un parcours d’agility doit donner à des spectateurs néophytes…ou non.

Et n’oublions jamais que le plaisir du maître sur un parcours doit être aussi le plaisir du chien.

Faisons tous en sorte que le BEA ne soit pas un vain mot !

(*) BEA : Bien Être Animal

Pour la CNEAC,

Maryannic JOURDEN, responsable du GTA.